Bienvenue sur le site de Couptif, jeune retraité de la coiffure.


" je voudrais bien savoir pourquoi les médeçins vous demandent toujours une cuillére pour vous regarder au fond de la gorge et jamais une fourchette alors qu'ils ne se servent que du manche"

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Je donnerais dans cette rubrique une bibliographie de livres à liresivous étes interressés par les medecines paralléles Je débute par un livre culte de Raymond Dextret l'argilequiguérit!(édition vivre en harmonie) Ce livre donne d'exellentes recettes en usage interne ou externe les témoignages qu'il comporte sont trés éloquents!Ce livre m'a appris beaucoup,et j'ai utilisé avec succés de nombreux conseils qu'il nous donne.Il est question sur ce même livre des propriétés anti-virales du buis,des cures de citrons,des propriétés de l'ail, du chou, de l'oignon,du thym,du sureau.............Pour moi c'est sur les propriétés du buis que je me suis penché,contrairement à ce qu'affirment certains herboristes cette plante n'est pas toxique pour l'homme,mais pour les virus!L'auteur le conseille pour les hépatites,la grippe,(une cure avant l'arrivée du virus est une assurance anti grippale).Je citerais le cas d'une amie qui craignait une grave maladie qui a bu sur mes conseils un litre de tisane de buis par jour pendant deux mois!je donnerais par mail plus de details sur ce cas aux personnes interessées.Personnellement j'ai été opéré d'un nodule interdigital qui est revenu ensuite, il a fini par disparaitre definitivement par l'application de cataplasme d'argile pendant un mois!

Un autre livre qui est mon livre de chevet ,LE DICTIONNAIRE DES PENSEES POSITIVES ! des éditions Godefroy avant de vous endormir,vous lisez le texte d'une pensée adaptée à votre problême,une fois, dix fois,vingt fois, et vous entamez votre nuit de sommeil!Les résultats vous étonneront .Votre subconscient travaillera cette lecture pendant votre sommeil.

Un autre livre interessant,LE NOUVEAU MEDECIN DES PAUVRES ou vous trouverez une somme de 1500 recettes pratiques pour resoudre autant de problêmes,des tisanes,des applications a partir de plantes,un livre a avoir sous la main car tous les conseils sont faciles à mettre en pratique.

Je vous conseille aussi l'arômatherapie qui consiste à utiliser les huiles essenssielles (essences)en usage externe,interne ou respiratoire.Quelques gouttes d'essence d'eucalyptus sur l'oreiller permettent une libre respiration ,son inhalation libere les bronches.L'essence de lavande eloigne les poux,deux a trois gouttes dans vos mains que vous passerez ensuite sur la chevelure!et les enfants peuvent partir sans craintes .Deux a trois gouttes sur un sucre pour l'usage interne,vous trouverez tous les maux que vous pourrez traiter dans le livre de JEAN VALNET sur l'utilisation des essences ainsi que sur un livre des éditions Marcel Violet (GUERIR PAR L'AROMATHERAPHIE)ou des tas de recettes vous sont proposées.

Je vous conseille deux remédes tous usages! le CHARBON VEGETAL(eucarbon) pour les troubles digestifs, il élimine les toxines l'acidité,détoxifie le foie,renforce les resistances immunitaires.LE CHLORURE DE MAGNESIUM pour un nettoyage intégral de l'estomac du foie, il permet au système d'éliminer les cellules usées,poussieres, toxines,et au corps de retrouver sa vitalité.Son action est aussi salutaire pour toutes les maladies respiratoires,asthme,coqueluche,emphiséme,grippe ,angine, exéma,et les plaies pansées avec cette solution cicatrisent rapidement.Un sachet de ce sel dans un litre d'eau,a boire dans la journée.ATTENTION! l'ayant experimenté moi meme ce traitement a un effet trés laxatif,donc à faire le week-end !je peux vous assurer que le nettoyage est complet.

Je vous conseillerais mes principaux ouvrages parmi les plus interressants!

SYMPTOMES ET MALADIES (Sigmund Miller,chez Robert Laffont)

SE SOIGNER SANS DANGER(Medicaments vendus sans ordonnanceProfesseur GIROUD docteur HAGEGE )

MES PLANTES DE SANTE(Michel Bontemps éditionsGodefroy)

LE POUVOIR DE GUERIR PAR LA NATURE(éditions Godefroy)

SYMPTÔMES CAUSES ET GUERISON(livres de santé RODALE)

GUIDE FAMILIAL DES MEDECINES ALTERNATIVES(Selection r/DIGEST)

ENCYPLOPEDIE DE SANTE D'EDGARD CAYCE!(édi inter) Edgard Cayce etait un médium non professionel de santé, en etat de transe il donnait des diagnostiques à ses patients!il est decédé en 1945en laissant 14000 lectures que l'on continue à utiliser pour la recherche et la pratique médicale ,je recommande ce livre aux amateurs de parapsychologie.

Une cinquantaine d'ouvrages dont je tiens les titres à votre disposition completent ma bibliothéque médecine .

 

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------MAINTENANT JE PENSE QU'IL EXISTE UNE VRAIE QUESTION SUR LA RECHERCHEMEDICALE

 

Je vais donner ci dessous deux exemples sur lesquels vous pourrez mediter sur le monopole de la medecine traditionelle ,je pense que les cancers de meme que le sida sont tres "propriété" des scienctifiques des milieux de recherche medicale .L'affaire PRIORE maintenant décédé avec son secret avait fait grand bruit dans la region Bordelaise,Ou en serait sa découverte aujourd'hui?de meme que celle du professeur Beljanski sur le v i h ?Il faut absolument lire cela ,et beaucoup d'autres pour se rendre compte que peut etre la recherche freine les decouvertes au lieu de les avancer .qu'en pensez vous???

FAUT IL ENCORE DONNER POUR LA RECHERCHE APRES AVOIR LU CELA

Sources d'information:

Pierre Rossio et Henri Pierre Penel: A-t -on retrouvé l'onde qui soigne le cancer

Docteur Bernard Murzeau -"Pole de recherche et d'information sur les ondes radioélectriques et les cancer"-

JP Lentin 2001:Ces ondes qui soignent ,ces ondes qui tuent

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La Machine de PRIORE

Réhabiliterons nous un jour Antoine Priore inventeur d'une" machine" qui a été capable de guérir des cancers réputés incurables chez les animaux divers pendant les deux décennies qui ont suivi la guerre 39/45 au moyen de ce que l'on a qualifié de "machine"propre à révolutionner la cancérologie ? Des essais furent aussi effectués avec succès chez l'homme avec disparition des tumeurs et confirmation anatomo-pathologique et pourtant rien n'en est resté.

Ces guérisons furent le fait de rayons électromagnétiques dont les caractéristiques ne répondent pas spécialement aux critères de Maxwell et qui n'étaient connus que de PRIORE.

En fait un mélange d'ondes de fréquences diverses avec des inversions de phase dues à l'usage du plasma dans le système d'émission dont certaines se rapprochaient de la fréquence des téléphones portables actuels et par dessus le  marché des ultra sons!

Les expériences et les succès de PRIORE furent à l'origine d'une polémique au sein des physiciens et des médecins entre les pour et les contre auprès de laquelle la querelle d'Hernani au XIXémé ne fut qu'une ronde enfantine

PRIORE avait sans aucun doute trouvé une voie dans la guérison des cancers mais il fut victime d'un certain parisianisme, du mandarinat de l'époque ,des radiologues et chirurgien pour qui le mot cancer signifie "chasse gardée", du conformisme des instances médicales et de la routine dans le domaine des recherches.L'humanité est peut être passé à coté d'une découverte fondamentale!

Pourtant il fut soutenu par des scientifiques de renom il obtint plus de 20 millions de FF en subventions diverses  aussi bien publiques que privées,mais jusqu'au bout il a refusé de livrer ce qu'il appelle "son secret"ayant peur  que d'autres l'utilisent à sa place en s'attribuant les résultats.

Au fait qui est PRIORE

Antoine PRIORE est né à Trieste en 1912 .A18 ans muni du diplôme d'une école d'électricité il  fut admis à l'école supérieure d'électricité de Bologne et obtint un titre d'ingénieur. En fait ce type d'école formait des techniciens d'un  très bon niveau plus concrets que théoriques dont les compétences étaient  bien inférieure à celles des ingénieurs actuels. Mais il avait une pratique de la radio et avait dans ce domaine acquis une grande compétence

Mobilisé pendant la guerre dans la marine italienne il fut affecté à une station de radar et de transmissions et fut, lors de la capitulation de l'Italie en 1943 ,fait prisonnier par les Allemands. D'abord  employé dans sa spécialité il fut transféré à la base de sous marins de Bordeaux où il fut chargé de la démagnétisation des submersibles..

Grâce à un commissaire de police résistant, auquel il fournissait des renseignements sur le matériel et les mouvements des troupes et des bateaux allemands, il fut aidé dans son évasion et pu  rejoindre les Forces Françaises de l'Intérieur  avec lesquelles il participa avec un grand courage aux combats pour la libération du sud ouest. Son passage dans le résistance lui valu de solides amitiés militaires, politiques et policières qui lui seront précieuses par le suite.

La guerre finie Priore s'installe à Bordeaux comme réparateur de postes radio et fut en même temps projectionniste. Il trouva le temps de réaliser quelques petites découvertes qui n'ont pas laissé un souvenir impérissable! Ce qui prouve tout de même sa curiosité et son désir de recherche

Ayant observé lors de son temps militaire que des oranges oubliées sous le faisceau d'un RADAR étaient intactes au bout de plusieurs mois,il réussi à fabriquer au moyen de  matériel militaire de surplus un émetteur de plusieurs ondes électromagnétiques avec lequel in conserva des fruits et des légumes, fit pousser plus vite des plantes, grossir des poulets et vieillir du vin.

Prior ne s'arrête pas là!Il se met à traiter diverses affections chez l'homme, dans son entourage immédiat  au point que sa réputation s'étend dans son voisinage et dans la ville de Bordeaux.

En 49 le commissaire DURAND,frère d'armes de la résistance,séduit par ses inventions le présenta à des collègues et à des notables qui n'avaient par ailleurs aucune formation  scientifique ce qui ne facilita pas les choses.

En 1950 Jacques Chaban-Delmas,Maire de Bordeaux,autorise Priore à travailler  dans le laboratire de l' abattoir municipal.Sur une tumeur cancéreuse de testicules de taureau qu'il fit fondre et sur des tumeurs multiples d'une vieille chatte il obtient une guérison totale confirmée par anat-path

En dépit d'explications plus ésotériques que vraiement scientifiques on reste persuadé que PRIORE  n'a jamais donné d'explications valables sur le fonctionnement de sa machine tout au plus pouvait il la regler pour en tirer le meilleur résultat et cela de façon intuitive.

En 1957 il termine la fabrication de sa première grosse machine qui remplit toute une pièce de son pavillon de Floirac en liquidant toutes ses économies et grâce à du matériel radar militaire récupéré par des amis de l'armée.Les années écoulées entre 52 et 60 furent une époque importantes pour Priore qui obtint de résultats sur divers processus cancéreux chez les rats en particulier


En 60 sans doute sous la pression de Chaban-Delmas, le vice doyen de la faculté de médecine de Bordeaux accepte qu'une étude de Laboratoire soit confiée à deux jeunes chercheurs Biraben et Delmon qui travaillent sur les tumeurs T8.avec succès......mais première "peau de banane"Lachapelle  les mis devant le fait suivant:ou  bien publier leurs résultats à l'Académie de Médecine ou obtenir leur agrégation.Ils ont bien sur choisi le deuxième proposition!!!!
Toutefois en 66 ils publient  leurs travaux dans la "Revue de pathologie comparée"

Pendant ce temps Jacques Chaban-Delmas alors maire de Bordeaux,convaincu que Priore pouvait aboutir a suscité deux commissions,l'une locale ,l'autre parisienne mais ce projet fut rejeté par deux cancérologues,les professeurs Lachapelle de Bordeaux et Courtial de Paris ...et la fête continue et les blocages resteront le fait de cancérologues.

Malgré ces blocages les expérimentations continuent et les professeurs GUERIN de Villejuif et Courtial son assistant recommencent une série d'expérience sur des tumeurs T8 avec guérison des tumeurs et des métastases,ainsi qu'une tumeur lymphoblaste 347.A ce moment Priore reçoit le soutien du professeur Courrier grand spécialiste de l'endocrinologie.


En fait ce fut une guerre ouverte entre les partisans et les adversaires de Priore.Parmis les derniers,les cancérologues parisiens qui considèrent Priore comme un petit amateur qui prétendait guérir des cancer contre lesquels ils luttaient depuis de longues années sans résultats.Cela dura pratiquement un quart de siècle!

 

A ce moment l'armée laquelle le Pr Pautrizel avait envoyé un dossier entra en jeu donna un avis favorable,ce qui permit au Pr Lwoff,futur prix Nobel de s'intéresser aux travaux de Pautrizel
Lwoff se déplaça à Bordeaux ainsi que JP Bader qui lui fait preuve d'une"neutralité malveillante,par contre Lwoff fut intéressé,.Mais les cancérologue parisiens voient d'un assez mauvais œil les résultats de Pautrizel en matière de stimulation de l'immunité.!....

De commissions en commissions même jean Bernard intervient mais l'appareil étant continuellement en panne et ne fonctionnant que par épisode,il reparti à Paris en publiant un avis défavorable.

Et ce fut pareil jusqu'à la fin,de blocages en pannes de machine la "bulle se creva" et l'affaire PRIORE se termina sans que des bases véritables n'aient été posées.

Priore mourut en 1983 et en dépit de que quelques efforts isolés les expériences prirent fin avec lui! On  peut d'ailleurs se demander quel est le problème sous jacent?

La Machine dePRIORE

Les différents appareils dits "Machine  de Priore "sont effroyablement complexes. Toute tentative de les reconstruire sans en comprendre les principes est vouée à l'échec. Pleins à la fois de technologie et en même temps d'ésoterisme on ne peut que raisonner sur les résultats expérimentaux.

Quinze ans d'enquête et de nombreuses années d'expérimentation ont débouché toutefois sur de très intéressants résultats concernant des lymphomes (cancers du système immunitaire) de la souris.

Les résultats sont obtenus par une conception de l'appareil qui tient compte de ce que voulait faire Priore et non de ce qu'il a fait (ce n'est pas le seul exemple d'hypothèse fausses aboutissant à des résultats exacts).

D'après les travaux dans le domaine de la puysique,il semblerait que Priorese se serait servi de plasma en rotation pour faire des conjugués de phase dont on ne savait rien à l'époque;aujourd'hui ces choses ne sont pas ignorées.

Le plasma une fois placé peut produire une polarisation inversée.Priore a démontré que l'on pouvait guerir cancer et leucemies.Il s'es même attaqué aux thromboses et a pu   modifier le potentiel immunitaire.Il a obtenu une sorte d'antidote électronique.Il est fort dommageable que maintenant avec les théoruies de la mécanique quantique on ne veuille pas tenter de telles expériences

En fait on parle de la "Machine de Priore"mais il y en a eu plusieurs types. La première construite pouvait tenit sur une simple table de son appartement,avec lesquelles il a traité les cancers chez les petuits mamifères.Par la suite PRIORE s'est lance dans le gigantisme et la puissance et se dernière machine occupait plus d'un pièce de son pavillon et l'ampoule sortait par le toit!Pour les traitements sur des patiens cancereux il était nécessaire d'obtenir une puissance supérieure. La première machine a très bien rempli son rôle pour le traitement de  petits mammifères!

On pourrait sourire des conceptions de Priore qui de prime abord paraissent un peu fantaisistes. Elles ont été élaborées "coup par coup" par un homme   totalement dénué de culture scientifique de haut niveau, et qui cherchait désespérément à donner une explication théorique à des résultats bien réels. Les différents constituants ont été minutieusement étudiés par Priore. La conception de leur mode d'action était farfelue mais l'homme connaissait leur importance et les faits l'ont démontré. Mais on peut comprendre les motifs de son silence sur la teneur de son secret

Conclusions

"Priore fut un piètre théoricien, mais par contre un génie intuitif dans le domaine des ondes EM ce fut en fait  un "touche à tout"Après les tatonnements du début il finit par obtenir des succès mais il lui manqua toujours la théorie pour expliquer ses résultats.Il envisage tout d'abord une action "magnétique"selon les théorie de cette époque,puis il atrrive à la conclusion que le réglage permet de projeter à l'exterieur des particules qui selmon leur projection pourraient produire des effets differents. Il est bien évident que ces observations et ces théories ne purent influencer favorablement les pontifes de l'électromagnétisme de cette époque,de toute façon, ajoute le Dr MURZEAU ,les résutats furent extraordinaires et on peut s'en contenter"

Il est de notoriété que des guerisons incontestables ont été obtenues tant chez des animaux que chez des humains

Pendant 25 ans on a parlé de la machine de Priore !Un exemplaire se trouve dans le laboratoire de Bernard Veyret mais aucune expérience n'a étée tentée. Le laboratoire ARTEC dirigé par le Dr MURZEAU un élève du Pr   PAUTRIER a tenté de reprendre le flambeau en construisant une nouvelle machine .Les recherches ont été abandonnées. Quel est l'intérêt   supérieur qui régit tout cela.On a l'impression qu'il ne faut pas que cette machine fonctionne!!Cette fameuse machine combinait plusieurs sources de rayonnement,des micro ondes,des UHF à fréquences variables mélangées dans un tube à plasma donnant des ondes longitudinales non mesurables et loin de la théorie de Maxwell!

Qu'est il arrivé? PRIORE s'est heurté aux cancérologues Parisiens pour lesquels il n'était qu'un petit bricoleur....... et pourtant PRIORE a guéri des cancers,les faits sont là! Des savants comme les  Pr PAUTRIER,,LWOFF et 'autres ont été de chauds partisans et on ne peur mettre en doute leur impartialité et leur honnêteté  scientifique non plus d'ailleurs que leur compétence.

On peut épiloguer pendant des heures,le rideau est tiré;quels ont été les problèmes qui ont amené ce que l'on peut considérer comme un échec sur tous les points:affaire de personnalité,syndrome de Dieu le père fréquent chez certains pontifes qui estiment être au dessus de tout et ne considérant que leurs propres dires,"chasse gardée" des cancérologues et des chirurgiens?

N'y aurait il pas aussi l'empirisme de PRIORE qui n'a jamais expliqué ou n'a jamais pu expliquer quels étaient ses "rayons",Ce dernier point ne fut  il pas un prétexte aux avis défavorables?Son cheminement intellectuel est très difficile à reconstituer. C'est un expérimentateur, un touche-à-tout ,un empirique et non un pragmatique.

Une synergie de contraires en fin de compte a mené à ce que l'on  peut considérer comme un échec.PRIORE est mort et semble avoir aussi tout emporté avec lui ses réussites fabuleuses et l'échec terminal ! Pourquoi ?.....On ne peut répondre à cette question à posteriori.

Louis Gougeon
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Beljanski
Une nouvelle approche thérapeutique du cancer
Affaire Galilée du XXème Siècle ?


Talentueux chercheur biochimiste français, Beljanski a mis au point des médicaments enfin efficaces et non toxiques permettant de soigner le cancer au début des années 1980. Infirmant les positions établies du dogme biologique et médical sur cette maladie, sa recherche fut frappée d’un ostracisme implacable. Ses découvertes, pourtant parfaitement fondées scientifiquement, permirent la guérison de milliers de patients avant que les pressions de l’establishment médical et de la justice aient raison de l’espoir de les voir mis à disposition du public.


Introduction

Le titre de cet article est inspiré de celui d’une communication donnée par un biochimiste français, Mirko BELJANSKI, lors des 5èmes Rencontres Internationales de Monaco, du 21au 24 Novembre 1990. Avant de développer ce titre, je tiens à rappeler la situation actuelle dans la lutte contre le cancer. Trois types de thérapies sont pratiquées :

  1. La chirurgie : technique invasive par excellence, qui peut être mutilante suivant l’organe atteint ; et qui peut se révéler impossible à utiliser ; c’est pourquoi, dès 1896, on a utilisé....
  2. ... les rayonnements ionisants, X d’abord, puis éventuellement G. Mais que faire devant des tumeurs inopérables et radiorésistantes ? Les recherches de médicaments anticancéreux ne donnant rien, des médecins américains ont mis au point en 1942 une troisième thérapie dont ils ont caché la nature véritable en l’intitulant :
  3. La chimiothérapie : l’idée de base est la suivante : chercher et trouver un poison qui soit un peu plus "poison" pour les cellules cancéreuses que pour les cellules saines. Il faut retenir de cette troisième méthode que c’est une thérapie par défaut : devant les échecs pour trouver un véritable médicament anticancéreux, on se résigne à empoisonner le patient. En toute logique, une telle pratique doit disparaître le jour où l’on découvrira de vrais médicaments anticancéreux sans effets secondaires.

Quand on cherche un phénomène (par exemple : un médicament anticancéreux non toxique, ou une différence entre une cellule cancéreuse et une cellule saine) et que l’on ne trouve rien, on est placé devant l’alternative suivante :

Quand la recherche infructueuse, menée par un grand nombre de cancérologues, dans tous les pays développés, a duré des dizaines et des dizaines d’années, l’esprit est amené inexorablement à privilégier la deuxième conclusion. C’est pourquoi on entend les cancérologues affirmer d’une manière qui réfute d’avance toute objection :

Et même certains cancérologues disent que cela est démontré, ce qui est contraire à la réalité : une constatation expérimentale négative n’a jamais été une démonstration : ce n’est que la vérité d’un moment. Il faut bien remarquer que ces affirmations sans fondement peuvent par la suite être infirmées. C’est ce qui sera démontré dans cet article.
Voilà donc le tableau de la situation, qui n’est pas brillante, au moment où est annoncé une nouvelle approche thérapeutique contre le cancer.

Qui était Beljanski ?
Mirko BELJANSKI est né le 27 Mars 1923 à Turija (Serbie) dans une famille de travailleurs agricoles. Dès l’école primaire, il travaille avec acharnement (il manifestera cette qualité tout au long de sa vie) et après de brillantes études secondaires, il participe à la Résistance Serbe. A la fin de la guerre, il lui est proposé une bourse de deux ans pour faire des études supérieures, soit à Moscou, soit à Paris. Il choisit cette dernière où il débarque en Décembre 1945 avec d’autres étudiants yougoslaves (sans connaître un mot de français).

Etant donné son ardeur au travail, il obtient en deux ans une licence de biochimie et on le retrouve en 1948 à l’Institut Pasteur de Paris, dans le Service de Chimie Biologique du Professeur Michel Macheboeuf. Il y prépare sa Thèse de Doctorat d’Etat qu’il soutient le 30 Juin 1951 sous le titre : "Etude de souches bactériennes résistantes à des antibiotiques ; comparaison avec des souches sensibles de même espèce". A la suite de quoi, il est recruté par le CNRS, ce qui lui permet de rester en France définitivement. Tout serait pour le mieux… mais le Professeur Macheboeuf meurt en Août 1952 et est remplacé par Jacques Monod, ce qui, pour Beljanski, modifie complètement l’atmosphère du Service, comme on le verra plus loin.

Son travail, fort intéressant, sur l’antibiorésistance des bactéries, n’est pas l’objet de cet article. Mais ce thème de travail le conduit à s’intéresser de très près aux deux acides nucléiques : l’acide désoxyribonucléique (ADN) et plus particulièrement à l’acide ribonucléique (ARN). Les résultats qu’il obtient sont tels qu’en 1960, il est co-lauréat du Prix Charles Léopold Mayer de la Société de Chimie Biologique de Paris pour ses travaux sur ces ARN.

Entre autres choses, ces travaux l’amènent à postuler l’existence d’une enzyme permettant de transformer un ARN en ADN dans les bactéries. Par la suite, il retrouve cette enzyme dans des champignons, des œufs de poisson, etc…, c’est à dire dans tout le monde vivant. Indépendamment de lui, un jeune américain, H. Temin avait déjà trouvé, peu de temps auparavant, en 1970, cette même enzyme dans certains types de virus ("retrovirus"). Temin et Beljanski annoncent l’existence générale de cette enzyme, la transcriptase inverse, au VIème Symposium de Biologie Moléculaire tenu à Baltimore (USA) en Juin 1972. Trois ans après, Temin obtient le Prix Nobel pour sa découverte. Et Beljanski ? Personne n’en parle.

La querelle de la transcriptase inverse bactérienne
Il faut dire que l’existence de cette transcriptase inverse est une pierre, même une très grosse pierre, dans le jardin de Jacques Monod, supérieur direct de Beljanski de 1952 à 1971, puis Directeur de l’Institut Pasteur jusqu’à sa mort en 1976.

Jacques Monod a obtenu le Prix Nobel parce qu’il a montré que l’ADN est le point de départ des réactions biochimiques qui, par l’intermédiaire de l’ARN, produisent les protéines nécessaires à la vie des cellules donc à la vie tout court. Pour J. Monod c’est l’ADN qui a le rôle primordial dans la vie et le développement de la cellule. Fort de son succès, il publie un livre "Le Hasard et la Nécessité", qui sort en 1970 (année de l’annonce par Temin de la réalité de la transcriptase inverse dans certains virus) et dans lequel on trouve le passage suivant :

"Il n’est ni observé, ni d’ailleurs concevable, que l’information soit jamais transférée dans le sens inverse (c’est à dire de l’ARN vers l’ADN). C’est l’un des principes fondamentaux de la biologie moléculaire."

Jacques Monod avait donc nié à priori la possibilité de transformation de l’ARN en ADN, c’est à dire l’existence de l’enzyme permettant cette transformation. Beljanski a montré au monde entier que Jacques Monod s’est complètement trompé dans son propre domaine de recherche (les bactéries). Commence alors pour Beljanski une exclusion de la communauté des biologistes français. Car Jacques Monod refuse à priori de s’incliner devant les faits. Au lieu de refaire ou de faire refaire les expériences de Beljanski pour en vérifier les résultats, il s’enferme dans sa vision de la vie de la cellule et refuse d’en discuter : il a édicté son dogme et tout le monde doit s’incliner. C’est ce qu’ont compris tous ceux qui gravitent autour de lui, à l’exception de Beljanski. Il faut remarquer que la conclusion "c’est l’un des principes fondamentaux de la biologie moléculaire" déborde largement le domaine des bactéries qui est l’objet des travaux de J. Monod. D’après lui, ce principe s’applique à tout le domaine du vivant, qu’il soit animal ou végétal. J. Monod ne fait pas dans le détail.

Puisque Beljanski a infirmé l’affirmation de J. Monod, celui-ci fait savoir aux biologistes que Beljanski est un mauvais chercheur ; il est inutile de tenir compte de ses travaux, donc de lire ses publications. Cela n’empêche pas Beljanski de continuer ses recherches, même si ses conditions de travail sont devenues difficiles car Monod l’a parqué dans une pièce en sous-sol en lui enlevant des moyens de travail (par exemple l’utilisation de l’animalerie). Il est aidé par son épouse, seule technicienne à sa disposition, que Monod n’ai osé lui retirer.

La “Révolution” de Beljanski sur les caractéristiques des cellules cancéreuses
Son travail sur les bactéries l'amène à s'occuper de cancer. Il faut reconnaître que Beljanski a un très gros avantage sur les cancérologues de profession : il n'a pas fait d'études de cancérologie. Mais d'une part c'est un excellent biochimiste, et d'autre part il n'a aucune idée à priori sur le cancer. Il semble même qu'il ignore les affirmations rappelées dans l'introduction.

Deux ans environ après la découverte de la transcriptase inverse, Beljanski fait savoir qu’il a découvert une différence physico-chimique entre une cellule cancéreuse et une cellule saine, et que cette différence se situe dans l’ADN de la cellule : l’ADN d’une cellule cancéreuse n’est pas identique en tout point à l’ADN d’une cellule saine. Sans le savoir, il brise un tabou ! Pour les cancérologues, il est impossible de laisser passer cette idée sans vérification. Pour une fois, on va contrôler ce qu’annonce Beljanski.
Comme personne ne lit ses publications, on ignore quelle est cette modification. Les cancérologues n’imaginent pas d’autre modification que celle de la séquence des nucléotides formant les deux hélices de l’ADN. C’est le Professeur Le Pecq qui se charge de cette vérification. Au début de 1978, il publie un article dans lequel il prouve que les séquences des nucléotides des cellules cancéreuses et celles des cellules saines sont identiques. Voilà la preuve que Beljanski s’est trompé, comme il s’est déjà trompé au sujet de la transcriptase inverse bactérienne1, aux dires de Monod. Ce dernier, décédé en 1976, avait bien raison de dire que Beljjanski est un mauvais chercheur dont les travaux n’ont aucune valeur. Et avec une très bonne conscience, le Directeur de l’Institut Pasteur renvoie Beljanski brutalement et sans préavis.

Beljanski est totalement pris à contre-pied car il est entièrement d’accord avec le résultat du Professeur Le Pecq, et même cela le conforte dans sa vision de la cellule cancéreuse. Il n’imagine pas une seconde l’interprétation donnée par la "nomenklatura" de la biologie au résultat du Professeur Le Pecq. Car la différence n’est pas dans la séquence de la chaîne des nucléotides formant chacune des hélices de l’ADN (structure primaire), mais dans les liaisons entre deux nucléotides se faisant face dans chacune des hélices (structure secondaire). L’ensemble peut être considéré comme une échelle dont les liaisons entre nucléotides face à face forment les barreaux. Par suite de considérations biochimiques, Beljanski montre que la différence entre cellule cancéreuse et cellule saine se situe dans la structure secondaire : les liaisons entre nucléotides se faisant face sont rompues sur une certaine longueur. Beljanski appelle ces cellules des cellules déstabilisées.

S’il en est ainsi, tout physico-chimiste sait qu’il doit y avoir une modification du spectre d’absorption de la lumière visible ou ultraviolette, car ce domaine d’absorption est intimement lié aux liaisons chimiques de toute molécule : toute modification de liaison chimique induit une modification du spectre d’absorption. Cette modification n’est pas dans le domaine visible car cela aurait induit une différence de couleur, ou tout au moins de teinte, ce qui aurait permis de distinguer immédiatement et depuis toujours une cellule cancéreuse d’une cellule saine. On sait qu’il n’en est rien (c’est le premier dogme des cancérologues – voir l’Introduction). C’est effectivement dans l’ultra-violet et en travaillant dans des conditions très rigoureuses décrites dans une longue publication de 19832 que Beljanski constate que l’ADN d’une cellule déstabilisée a une absorption plus élevée de 30% que celle de l’ADN d’une cellule saine (hyperchromaticité de l’ADN d’une cellule déstabilisée). Cette propriété lui permet de suivre l’évolution des cellules. Il constate qu’une cellule déstabilisée ne donne naissance qu’à des cellules déstabilisées, et se reproduit beaucoup pus vite qu’une cellule normale. C’est bien la définition d’une cellule cancéreuse.

On peut faire aussi le raisonnement en sens inverse, en partant des deux résultats expérimentaux :

  1. Les cellules "déstabilisées" n’ont pas la même absorption que les cellules saines : donc il y a une modification des liaisons chimiques ; puisque les cellules destabilisées ont un coefficient d’absorpton plus élevé que les cellules saines, on en déduit que les cellules déstabilisées ont des liaisons ouvertes.
  2. Puisque, d’après Le Pecq, les séquences de nucléotides sont les mêmes dans les cellules déstabilisées que dans les cellules saines, il est évident que les liaisons ouvertes se trouvent dans la structure secondaire.
    Par ses raisonnements de biochimiste, Beljanski montre que les liaisons ouvertes ne se situent pas au hasard, mais séparent les deux hélices sur une certaine longueur. Il montre que cela a pour conséquence de resserer l’ADN aux deux extrémités de cette partie ouverte, de modifier des enzymes, etc…etc…

Maintenant que Beljanski est capable de distinguer un ADN cancéreux d’un ADN sain, il peut étudier les propriétés de l’ADN cancéreux. Il en déduit un test de cancérogénéité fiable à 100% et rapide (contrairement au test d’Ames des cancérologues patentés) qu’il appelle oncotest et qui lui permet de distinguer très rapidement et sans erreur un ADN cancéreux d’un ADN sain. Cela lui permet de vérifier si une molécule est cancérigène ou non ou si une molécule détruit ou non un ADN cancéreux.

D’autre part Beljanski a l’intuition que les cancers végétaux et les cancers animaux (donc humains) ont la même origine, ce qu’il a pu vérifier quand il a découvert la structure de l’ADN cancéreux. C’est pourquoi il s’est occupé du cancer des plantes. Parmi les bactéries sur lesquelles il a étudié la résistance aux antibiotiques, il s’est intéressé à la bactérie agrobacterium tumefaciens, qui, injectée dans la plaie d’un végétal, y induit une maladie appelée crown-gall dont Beljanski montre qu’elle a toutes les caractéristiques d’un cancer.

Les anticancéreux de Beljanski
Il constate que certaines espèces végétales résistent à cette bactérie. D’ici que ces espèces contiennent une molécule anticancéreuse, il n’y a qu’un pas que Beljanski franchit rapidement. Avec l’aide de l’oncotest, il découvre toute une catégorie de molécules anticancéreuses : ce sont des alcaloïdes de la classe des béta-carbolines, du genre flavanones et flavonoïdes tels que, par exemple, l’alstonine (provenant du Rowolfia vomitoria), la serpentine, la sempervirine ou la flavopereirine (provenant d’une espèce de poirier du Brésil). Ces alcaloïdes réagissent sur les sites ouverts de l’ADN cancéreux et empêchent toute reproduction. La cellule cancéreuse meurt sans descendance. Le patient qui prend régulièrement un de ces alcaloïdes est guéri définitivement de son cancer. De plus, ces alcaloïdes ne réagissent que sur les sites ouverts des ADN. Ils ne touchent donc pas les cellules saines. De plus ils ne présentent aucune toxicité aux doses thérapeutiques.

En résumé dans le domaine de la lutte anticancéreuse, Beljanski :

C’est bien joli de dire que ces molécules se lient aux ADN cancéreux, encore faut-il qu’elles atteignent ces ADN. Or ceux-ci se trouvent à l’intérieur du noyau ou à l’intérieur des nucléoles, lesquels sont limités par des membranes et se trouvent eux-mêmes à l’intérieur de la cellule, elle-même entourée d’une membrane. Il faut donc que ces molécules traversent ces membranes sans être modifiées. C’est pourquoi Beljanski a toujours dit et écrit (mais on ne le lit pas) que la prise de ces molécules doit être accompagnée d’une radiothérapie modérée ou d’une chimiothérapie elle aussi modérée, dont le rôle n’est pas de détruire les cellules mais simplement de percer les membranes pour permettre le passage de ces molécules. Beljanski a toujours parlé de synergie de ses molécules avec les traitements classiques.
S’il n’a pas été suivi en France, ses travaux ont été reconnus à l’étranger. C’est ainsi que le Professeur Maurice Stroun de Genève et le Docteur Philippe Anker ont déduit des travaux de Beljanski une méthode de détection du cancer par analyse du plasma sanguin.

Les médicaments complémentaires
En dehors de ces alcaloïdes, Beljanski a mis au point deux autres médicaments intéressant les cancéreux : le RLB (ou Real Build) et le Bioparyl (ou Gingko V).

Beljanski a mis au point le RLB (= Remonte leucocytes Beljanski) après avoir lu dans une revue scientifique un article dans lequel deux chercheurs disaient avoir trouvé des traces d’oligonucléotides (ARN très courts) fixés sur les molécules d’ADN venant d’achever leur réplication. Il en déduit que tout semble indiquer que la réplication d’ADN nécessite la présence de ces ARN très courts. C’est à partir de cette hypothèse qu’à la suite de tout un processus intellectuel (et un travail matériel), il a mis au point ce médicament : c’est un petit ARN issu de la bactérie Escherichia coli, traité de façon à faciliter la multiplication des globules blancs et des plaquettes non cancéreux, mais sans toucher aux globules blancs et aux plaquettes cancéreux, s’il y en a.
Ce résultat est intéressant, car on sait que les cellules sanguines se renouvellent rapidement et sont sensibles aux rayonnements et aux produits de chimiothérapie. L’emploi de ces thérapies conduit à une diminution de ces cellules qui peut être catastrophique. La prise de doses de RLB permet de faire remonter les taux de globules blancs et de plaquettes. Ceci a été vérifié officiellement dans le service du Professeur Léon Schwarzenberg.

Le Bioparyl provient d’un arbre d’origine japonaise : le Gingko biloba. Il faut dire que ce type d’arbre, présent à Hiroshima et Nagasaki, a manifesté une vitalité étonnante. Après destruction par la chaleur, les rayons X et les rayons Y, ces arbres ont repoussé d’eux-mêmes au bout d’un certain temps sans avoir été replantés. Cela veut dire que la racine a résisté à ces rayons. D’où l’idée que cet arbre contient une molécule protégeant du rayonnement. Beljanski l’a cherchée, l’a trouvée, et en a fait un médicament.
La prise de Bioparyl permet de résister aux effets secondaires de la radiothérapie (et de la curiethérapie), en particulier d’éviter les fibroses consécutives à ces rayons. Cela a été vérifié dans le Service du Professeur Lucien Israël qui en a dit le plus grand bien dans une émission sur France-Inter en 1989.

Beljanski et le monde de la santé
Pour pouvoir être vendu en Pharmacie, tout nouveau médicament doit d’abord subir un très grand nombre de contrôles, dits de phase I, puis II, puis III qui donne l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), enfin IV pour vérifier qu’il n’y a pas d’effet secondaire imprévu. Ces démarches sont longues et ne peuvent être menées que par des spécialistes du médicament. Beljanski en est parfaitement conscient. C’est un chercheur, et non un fabricant de médicaments, ni un commerçant. Dès qu’il a breveté son premier médicament, qui est le RLB, il se met en relation avec l’Institut Mérieux à Lyon en 1973. Après des essais prometteurs sur animaux, les interlocuteurs de Beljanski deviennent réservés, puis fuyants et la collaboration s’arrête bien avant que le dossier d’AMM soit prêt. A cette époque, l’Institut Mérieux et l’Institut Pasteur sont en discussion pour fusionner le Service Production de Pasteur avec Mérieux (ce qui se produira en 1976). Etant donné ce que les dirigeants de l’Institut Pasteur pensent de Beljanski (voir plus haut), ils font comprendre aux responsables de l’Institut Mérieux qu’ils n’ont aucun intérêt de travailler avec ce "mauvais" chercheur. Pour faire passer la pilule, Mérieux fait savoir à Beljanski que son Institut met au point un autre produit ayant les mêmes propriétés (l’Immuthiol) dont la production est moins chère.

Il faut croire que le produit en question n’est pas aussi bon qu’il le paraissait en 1973. Car, 8 ans plus tard, en 1981, le Chef du Département Développement et Visas de l’Institut Mérieux écrit au Président d’une Commission du CNRS : " … Les études toxicologiques sur les animaux nous permettent de débuter dans les jours qui viennent une étude clinique en double aveugle dans le Service du Professeur L. Schwarzenberg… ". Deux ans plus tard, autorisation est donnée au Professeur Laurens du Val-de-Grâce de donner des doses de RLB aux praticiens ou hospitaliers qui en feront la demande. On est donc à la phase III du processus de demande d’AMM. Malheureusement l’Institut Pasteur a dû de nouveau se mettre en travers, car aucune demande d’AMM n’a été déposée.

Pendant la période où l’Institut Mérieux semble ne plus s’intéresser au RLB, Beljanski contacte le Laboratoire Servier, en 1975, pour lui présenter son premier anticancéreux , le BG8 (fabriqué à partir de l’alstonine). Dès que Beljanski annonce à M. Servier que son médicament sait distinguer entre cellule cancéreuse et cellule saine, la réaction est immédiate : "mais il n’y a pas de différence entre les cellules normales et les cellules cancéreuses". Il n’y a donc même pas eu début de collaboration.

Après ces deux échecs, Beljanski se retire sous sa tente, si l’on peut dire pour continuer ses recherches et ne pas perdre de temps avec des industriels qui semblent indécrottables ou qui ont reçu l’ordre de ne pas donner suite.

Cependant des malades ont forcé la main de Beljanski. Car un Professeur de l’Université Paris-XIII, le Professeur Nawrocki, a eu vent des recherches et des résultats de Beljanski et en a fait bénéficier un membre de sa famille en 1982. D’autre part un médecin de ville a entendu parler de Beljanski et de ses résultats dans un congrès de médecins en 1985. Le bouche à oreille se met alors à fonctionner. En 1983, Beljanski reçoit une demande pressante d’un cancéreux auquel la Faculté (qui ne peut plus rien pour lui) accorde une survie de deux à trois mois. Beljanski le traite par la flavopereirine (sous le nom de PB 100) et le sauve. En 2003, il a fêté ses 20 ans de survie. D’autres exemples suivent. Ces succès se sont répandus comme une traînée de poudre, et il devenait de plus en plus difficile à Beljanski de refuser son aide. Et voilà Beljanski obligé de faire ce qu’il ne voulait pas faire : produire et commercialiser (et ceci sans AMM).

Pour pouvoir continuer ses recherches après sa retraite (1988), Beljanski avait fait l’achat d’un petit pavillon à Ivry. C’est là qu’il va commencer à produire pour répondre à une demande instante. Mais un homme d’affaire, concerné par un cas dans sa famille (un enfant mort d’un lymphome) lui propose sa collaboration et lui crée un laboratoire plus important à St-Prim dans l’Isère. Mais que cela soit bien clair : si Beljanski fait produire et vendre, ce n’est pas pour s’enrichir. Cela va l’aider à poursuivre ses recherches. Ce n’est pas avec une retraite de fonctionnaire que l’on peut financer un Laboratoire de Recherche.

Beljanski et le monde de la justice
Les hauts fonctionnaires du Ministère de la Santé connaissent très bien leur métier. En particulier, ils connaissent bien la doctrine officielle de la lutte anticancéreuse. Témoin la lettre du Ministre de la Santé, du 15 décembre 1989, en réponse à une lettre relatant la guérison d’une cancéreuse par le PB 100 (à base de flavopeirine), lettre dont j’extrais le passage essentiel :

"Ce qui est reproché à M. Beljanski, ce n’est pas de faire son métier de chercheur qu’il peut bien entendu poursuivre. C’est de fabriquer sans aucun contrôle de sécurité des produits dont il refuse absolument de donner la composition, alors qu’il n’est pas pharmacien et de prescrire ses produits à des malades, fussent-ils consentants, alors qu’il n’est pas médecin. Il faut savoir que, tout médicament efficace a des effets secondaires. Il n’y a aucune exception à cette règle. Il est de mon devoir de responsable de la santé publique de protéger la population vis-à-vis de ces risques."

Cette lettre devrait figurer en bonne place dans une anthologie de la cancérologie d’avant-Beljanski. Nos autorités en sont restées au dogme de la toxicité obligatoire des produits anticancéreux et refusent toute efficacité au PB100 puisqu’il n’est pas toxique. Que voilà une belle application du mythe du poison salvateur dans toute sa splendeur (ou dans toute son horreur !).
Puisque Beljanski produit et vend comme médicaments anticancéreux des produits non toxiques, c’est un “escroc”. D’où une première plainte du Ministère de la Santé en 1988.
Cette plainte ne donne lieu à aucune poursuite, car il faut savoir que les pharmaciens jouissaient jusqu’à fin 1992 d’un privilège ancestral, sous le nom de préparation magistrale. Tout pharmacien pouvait produire et commercialiser un médicament de son cru sans avoir à demander une autorisation de mise sur le marché, car il mettait sa réputation en jeu. Il pouvait se faire aider pour la fabrication et la commercialisation, c’est à dire créer une Société commerciale ; il pouvait aussi fournir sa préparation à d’autres pharmaciens.

C’est ce qu’a fait Beljanski. Tous ses produits ont été fabriqués sous l’égide d’un pharmacien, Alain Mirouze. Ils ont donc la qualification de préparation magistrale. On ne peut rien lui reprocher. Un non-lieu clôt l’affaire. Fort de ce succès, il annonce officiellement sa thérapie en Novembre 1990 dans une communication dont le titre a été repris pour cet article.

Mais l’industriel qui l’a aidé à monter le Laboratoire de St-Prim a décidé d’amorcer le processus de demande d’AMM. Il se met pour cela en relation avec le Professeur Jean Cahn, Directeur d’un Laboratoire intitulé "Institut de Recherche SIR International", et le charge de faire faire les essais "en double aveugle" nécessités par le dossier d’AMM. Bien entendu, les premiers résultats sont excellents. En même temps, le Professeur Cahn est en relation avec le Ministère de la Santé et le tient au courant. Dans une lettre du 15 Octobre 1992, on peut lire : "J’ai été mandaté pour entamer toutes les études prévues pour une demande d’AMM pour chacun des produits brevetés".
Les hauts fonctionnaires du Ministère de la Santé, mis ainsi au courant, n’attendent pas que les dossiers d’AMM soient constitués (ce qui prendrait encore des années) pour faire stopper le processus. Car, n’est-ce pas, on sait d’avance qu’il ne sortira rien de ces essais puisqu’il s’agit de produits non toxiques. On ne peut que s’étonner que ces fonctionnaires ne réalisent pas que, de 1983 à 1992, Beljanski a soigné des centaines de malades avec ces médicaments non toxiques, et pourtant aucun ne porte plainte… Les suites provoquées par cette lettre d’Octobre 1992 sont décrites dans un livre traitant de L’Affaire Beljanski :

"Au moment où paraissent les résultats des expertises, on s’aperçoit tout à coup que le Pr Cahn a une très importante dette avec l’URSSAF… Une dette qui ne peut plus surseoir. Alors qu’elle traînait depuis des années, soudain plus aucun arrangement n’est possible… Le Pr Cahn va être presqu’immédiatement mis en liquidation ainsi que son Laboratoire. SIR disparaissant, le processus de demande d’AMM est aussi bloqué."

On voit que le pouvoir veut à toute force transformer Beljanski en coupable. Maintenant qu’on l’a empêché de préparer des dossiers d’AMM, il faut lui interdire l’emploi de la préparation magistrale. Pour cela, il suffit d’en restreindre le droit d’utilisation. C’est ce qui va être fait par un article de loi introduit subrepticement dans la loi de finance rectificative du 8 Décembre 1992. Maintenant le pouvoir tient Beljanski puisqu’il n’a pas d’AMM pour ses médicaments et qu’il ne peut plus prétendre à la préparation magistrale. Une deuxième plainte est déposée début 1993 au T.G.I. de St-Etienne.

L’affaire est plaidée le 23 Mars 1994. Le Procureur, sans lire ses notes (ce qui veut dire qu’il enfreint les ordres provenant du pouvoir), prend la défense de Beljanski :

"Mirko Beljanski est un biologiste réputé. Personne ne conteste la valeur de ses travaux. Le représentant du ministère public reconnaît que le biologiste n’est pas un charlatan. Il n’y a pas d’élément dans le dossier qui puisse permettre de discréditer la valeur scientifique de ses travaux… L’Etat aurait dû l’aider financièrement."
(citation du Journal de la Haute Loire du 24 Mars 1994).

Le Procureur demande et obtient une condamnation symbolique à une amende de 1 F, avec dispense de peine. Quelle gifle pour le Directeur Général de la Santé !

Va t’il se tenir pour battu ou va t’il déposer une troisième plainte ? Car, même si Beljanski a pratiquement gagné, il n’en reste pas moins qu’il n’a pas d’AMM et qu’il ne peut plus prétendre à la préparation magistrale, comme déjà indiqué plus haut. Il faut que Beljanski se méfie, car, même s’il est impossible de remettre en cause la chose jugée, le Directeur Général de la Santé a l’air tellement monté contre Beljanski qu’il trouvera bien un moyen de déposer une troisième plainte.

Nous sommes en 1994 et il faudra attendre le 20 Juin 1996 pour le dépôt de cette troisième plainte. Pourquoi deux ans d’attente ? Parce qu’il se produit un fait totalement inattendu. Quelqu’un a fait connaître au Président François Mitterand, atteint d’un cancer de la prostate avec métastases osseuses, l’existence du Pao Pereira (à base de flavopereirine) et lui a donné les références d’un médecin connaissant les médicaments Beljanski. Alors que le Président s’était même trouvé mal en Conseil des Ministres, on le voit reprendre de l’allant. Il faut dire qu’il a eu droit à un traitement royal. Beljanski a fabriqué spécialement pour lui un produit dosé à 70% (PB 800) de flavopereirine, alors que le vulgum pecus se contente de 10% ou de 30% pour des cas lourds.

Le pouvoir a donc attendu le décès du Président pour déposer la troisième plainte au T.G.I. de Créteil, profitant du fait que les doses de R.L.B. étaient fabriquées dans le petit Laboratoire d’Ivry. Ce qui s’est passé à la suite de cette troisième plainte est proprement incroyable. Les consignes données au Juge d’Instruction étaient certainement très dures, car le 9 Octobre 1996 eut lieu à St Prim une scène digne d’un (mauvais) western américain : envoi de membres du GIGN cagoulés pénétrant dans la propriété à 6 heures du matin en cisaillant la clôture, en défonçant la porte du Laboratoire, etc…Beljanski est emmené manu militari et transféré de Lyon à Créteil menotté en chemin de fer !!! Il fut mis sous contrôle judiciaire. On lui confisqua son passeport ("pour qu’il ne puisse pas faire à l’étranger ce qu’on ne veut pas qu’il fasse en France").

On lui interdit :

- de sortir de France ;
- de parler de ses produits ;
- de publier des articles scientifiques ;
- de rencontrer des journalistes ;
- d’assister à des colloques scientifiques ; etc…

Vous ne vous étonnerez pas que le stress créé par cette situation ait déclenché chez lui une leucémie myéloïde aigüe, gravissime à son âge, à laquelle il a résisté deux ans grâce à ses propres médicaments. Il est décédé le 28 Octobre 1998.
En même temps que Beljanski subissait ce traitement, le Juge d’Instruction envoyait les gendarmes chez tous les patients utilisant ces médicaments pour confisquer les produits !! Dans le mois qui a suivi, des patients, qui venaient de commencer une thérapie Beljanski de la dernière chance, en sont morts.

L’affaire s’est plaidée en Mai 2001. D’après ce qu’on peut deviner des consignes données au Parquet de Créteil, il ne faut pas s’étonner que le Procureur n’ait rigoureusement tenu aucun compte des témoins de la défense, dont j’étais, nous considérant comme des petits "rigolos" qui n’ont aucune importance. Il a été suivi par la Cour qui a prononcé des condamnations très sévères : prison avec sursis et amendes. D’où appel.
L’appel a eu lieu à Paris et s’est plaidé en Mai 2002. Les témoins ont été écoutés et entendus en ce sens que la Cour a reconnu que les produits Beljanski n’étaient pas "des produits trompeur" comme il était indiqué dans l’acte de renvoi. De ce côté-là, nous avons gagné. Mais les condamnations ont encore été sévères bien que la prison ait été supprimée.
(Pour la petite histoire, un haut magistrat, rencontrant dans un couloir le Professeur Nawrocki lui a dit : "Je vous félicite. Ce que vous faites est remarquable… ; mais il y a une pression énorme sur ce dossier ". Les magistrats reconnaissent que la plainte du Ministère de la Santé n’est étayée que par des arguments fallacieux. Cela ne les empêche pas de condamner. Que devient la séparation des pouvoirs ?)

Conclusion
Il est étrange de constater que rien n’a pu résoudre le "malentendu" entre Beljanski et les biologistes officiels. Aucun d’entre eux n’a voulu prendre connaissance des résultats de Beljanski. Et quand l’un d’entre eux veut vérifier une affirmation de Beljanski (mais sans lire la publication correspondante), il interprète mal son résultat et la "nomenklatura" biologique condamne Beljanski.
A quoi cette situation vous fait-elle penser ?
Evidemment au conflit entre Galilée et la Papauté. Comment se fait-il que les tenants aveugles du dogme soient des hommes, et des femmes, faisant partie des êtres les plus intelligents, les plus cultivés, les plus rationnels de la planète ? Par principe, ils ont en horreur le principe d’autorité. Et que font-ils ? Exactement le contraire de ce que l’on attend d’eux : ils se soumettent d’eux-mêmes au principe d’autorité en suivant J. Monod sans discuter. Comment se fait-il qu’ils ne réalisent pas que leur comportement est l’antithèse de leurs principes ?

La condamnation de Galilée a comporté :

Actuellement, la situation est la suivante :

Il faut aussi savoir que ces médicaments sont tellement efficaces et sans effets secondaires qu’ils sont amplement copiés de par le monde. On compte actuellement 17 contrefacteurs (qui ne versent aucune redevance aux héritiers Beljanski) basés principalement autour de la France (Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Suisse). Si cet article ne vous a pas convaincu de l’excellence des médicaments Beljanski, je pense que l’existence de ces contrefacteurs entraînera votre adhésion. Car, jusqu’à présent, on n’a encore jamais copié quelque chose qui ne marche pas.

Une dernière remarque : les gens de ma génération se souviennent que, en 1955, après la découverte du vaccin de la poliomyélite, le Président Eisenhower a déclaré : "Dans vingt ans, le cancer sera vaincu" Et les Etats-Unis ont mis le paquet, c’est à dire beaucoup d’argent et de chercheurs, sur la recherche sur le cancer.
Résultat : officiellement néant. Et, dans toutes les nations développées, on continue à effectuer des recherches pour guérir les cancéreux, et ceci sans obtenir aucun résultat notable.
Or, qu’est-ce que l’on retire de l’histoire de Beljanski et de ses médicaments ? Tout simplement qu’effectivement le cancer a été vaincu dans les vingt ans prévus par le Président Eisenhower, puisque c’est en Décembre 1975 que Beljanski a présenté son premier médicament anticancéreux au Directeur du Laboratoire Servier. Ce que ne pouvait prévoir le Président Eisenhower, c’est que cela ne se produirait pas aux Etats-Unis et ne serait pas le fait de la recherche ayant "pignon sur rue", qu’il s’agisse de recherche académique ou de recherche appliquée. Nous avons vu que ces médicaments spécifiques et non toxiques sont des molécules naturelles présentes dans certains végétaux. Ces molécules ne pouvaient être trouvées que si l’on pensait à s’occuper à la fois de cancers végétaux et de cancers animaux. Seul au monde Beljanski a eu cette idée de génie.

Henri Boiteux

Notes :
1 - Ce n'est qu'en 1989 que l'existence de la transcriptase inverse bactérienne sera confirmée par S. Inouye et W. Maas aux USA
2 - "The Regulation of DNA. Replication and Transcription. The Role of Trigger Molecules in Normal and Malignant gene Expression". Experimental Biology and Medecine. Karger Ed.n Basel (CH), 1-190, 8, 1983. Réédition 2003 : EVILiberty Corp., 214 East, 52nd Street, New-York, NY 10022, USA (evibooks@aol.com / www.evibooks.com)

Remarque importante : Cet article ne prétend pas, et de très loin, présenter l’ensemble du travail scientifique de Beljanski, même dans ses implications médicales. Il ne s’agit ici que du cancer ; et encore, seuls les principes d’action de ces médicaments ont été donnés, sans entrer dans les détails cliniques.

Le témoignage étonnant d’un journaliste : enquêtant contre Beljanski, il y a onze ans, il lui doit la vie aujourd’hui !

Ma première rencontre avec les produits Beljanski remonte à 1993 en tant que journaliste menant des investigations CONTRE Mirko Beljanski.
Celui-ci m’avait été décrit comme prétendant guérir le cancer et le sida avec une quelconque poudre de perlimpinpin. Promesses relevant évidemment du charlatanisme le plus cynique, ce dont j’avais la ferme intention d’apporter la preuve en quelques semaines d’enquête dans le milieu des malades et des médecins concernés. Mon but était des plus simples : trouver une vingtaine de victimes de ces faux médicaments prêtes à témoigner contre ce pseudo-scientifique.
Un mois plus tard, je n’en avais pas trouvé une seule, mais les malades satisfaits - certains se prétendant même guéris ! - étaient une bonne dizaine… Deux mois passèrent, puis six, puis douze… Tout en continuant à enquêter sur d’autres sujets, je persistais à mettre à jour la duplicité de ce Beljanski.
J’y consacrais quelques heures chaque semaine. C’était devenu pour moi une sorte de défi professionnel. Savoir que quelqu’un prétendait soigner à la fois deux maladies aussi différentes que le cancer et le sida et en plus avec les mêmes molécules, m’était insupportable. Responsable de la rubrique "Défense du consommateur", je me devais de dénoncer ce scandale : il en allait de ma conscience de journaliste !
Mais je ne trouvais toujours personne pour se plaindre, parmi les utilisateurs de ces sacrées molécules. Même les cas de décès étaient imputés, par les familles, à une prise trop tardive des produits Beljanski, qui étaient censées, à les en croire, avoir quand même amélioré l’état du malade… Quant à ceux jurant sur tous les dieux de l’Olympe et d’ailleurs devoir leur vie à ce Beljanski… ils étaient déjà un bon millier, après deux ans d’enquête, lorsque deux événements ébranlèrent coup sur coup mes certitudes.
A la même époque qui voyait le procureur d’un tribunal de Saint Etienne déclarer que le seul scandale de l’affaire Beljanski était que l’Etat ne donne pas à celui-ci les moyens de faire bénéficier l’ensemble des citoyens de ses découvertes, c’était le PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE en personne qui exprimait, dans la presse, sa reconnaissance pour un médecin améliorant son état grâce aux fameuses molécules.
C’en était trop ! Je dus, sous la pression des faits, reconnaître mon erreur, et entamer une série d’articles en faveur de Beljanski, pour le plus grand bien de mes lecteurs dont certains sauvèrent leur vie à leur tour. Je n’imaginais pas que j’aurai d’autres raisons de m’intéresser à ces produits…
Pourtant, de longues années plus tard, en juillet 2000, alors que, naviguant au plus près entre les hauts et les bas de l’existence, j’avais pratiquement oublié l’affaire Beljanski, celle-ci redevint pour moi d’une brûlante actualité : j’étais à mon tour atteint d’un cancer !
Il s’agissait d’un cancer de l’intestin, ce que j’estimais assez incroyable, dans la mesure où je n’avais jamais fumé, jamais bu ni festoyé avec excès, et où je me ruinais, de plus, en nourriture biologique depuis pas mal d’années… Autant de raisons pour lesquelles cette maladie me semblait improbable, de sorte que je n’avais pas voulu y croire, laissant la tumeur se développer à outrance, d’où un diagnostic sans appel : IL VOUS RESTE TROIS MOIS A VIVRE , ET CE SERONT TROIS MOIS D’ENFER.

Deux observations, concernant ce diagnostic :
1 : Il ne m’a été livré aussi brutalement que parce que je l’ai exigé et que le médecin a eu l’intelligence de comprendre que j’étais apte à en tirer parti sans état d’âme…
2 : Tous les malades que j’ai vus gagner contre le cancer sont des malades à qui des irresponsables n’ont pas retiré toutes chances de lutter en leur cachant l’urgence qu’il y avait à se battre… Me battre… c’est ce à quoi j’ai pu consacrer toute mon énergie, grâce aux produits Beljanski.

  • Protégé par le GINKGO V, j’ai pu entreprendre une radiothérapie à des doses insensées, ce qui n’était pas envisageable sans cette protection.
  • Dans mon ADN déstabilisé par cette agression des rayons, le PAO V FM (celui-là même utilisé par François Mitterrand quelques années plus tôt) a pu pénétrer au maximum, générant cette synergie d’action qui est le maître-mot de tout traitement Beljanski.
  • Ma tumeur ayant un certain aspect hormono-dépendant, le ROVOL V, régulateur hormonal et puissant anticancéreux, a encore renforcé cette synergie.
  • Mes défenses immunitaires, délabrées par une chimiothérapie, que l’on m’avait imposée contre mon gré et par le mensonge (je n’étais plus dans le même hôpital, et la loyauté n’avait plus cours…), sont remontées grâce au REAL BUILT.
  • REAL BUILT dont l’efficacité ne s’est pleinement manifestée – il faut le souligner ! – qu’après adjonction à mon traitement de doses quotidiennes de MAGNESIUM, dont la carence accompagne souvent certains cancers.

Oui, je vis, et grâce à qui ?
Je ne m’étendrai pas sur l’incompétence prétentieuse, l’irresponsabilité, le mépris du malade auxquels j’ai été confronté dans le milieu médical. Il faudrait écrire un volume… et c’est d’ailleurs ce à quoi j’occupe mes journées ! Je retiendrai l’essentiel : QUATRE ANNEES ce sont écoulées. Mon cinquième bébé est né. Sa maman et moi avons écrit un premier livre sur l’affaire Beljanski, l’histoire de Gérard Weidlich "Enquête sur un survivant illégal". Nous en préparons un deuxième, relatant l’ensemble de mon enquête et donnant la parole aux malades. Je travaille, je vois grandir mes enfants. Je vis… tout simplement…

Oui, je vis, et grâce à qui ?
Je vous pose la question compte tenu de cet élément de réflexion : Le médecin qui a établi mon diagnostic - celui à la franchise duquel je dois d’avoir pris ma santé en main par des méthodes pour quelques années encore "hors circuit", puisque condamné par les circuits officiels - m’a été directement conseillé par le Ministère de la Santé comme étant le meilleur, en France, pour une pathologie intestinale. C’est donc ce professeur maîtrisant, mieux que tout autre, absolument toutes les solutions officiellement envisageables qui m’a accordé trois mois à vivre il y a quatre ans. La seule stratégie qu’il n’avait pas envisagée étant le renfort de la synergie Beljanski, je répète ma question et laisse au lecteur de bonne foi le soin de conclure :
Quel a été l’élément décisif de ma survie ?

Jean-Paul Le Perlier
Journaliste et co-auteur avec Sophie Chervet de "Enquête sur un survivant illégal, l’affaire Gérard Weidlich" - Guy Trédaniel Éditeur - 2002
à paraître des mêmes auteurs : "Cancers et guérisons illégales" - même éditeur.

images extraites du site beljanskySi vous voulez réagir sur cet article, cliquez sur ce lien.


Sources
Nexus n°33

Centre d’Innovations, de Recherches et d’Informations Scientifiques (CIRIS)
97 rue Lafayette
38200 Vienne
Tel : 04 74 56 58 00
Site web : http://www.beljanski.com/france/index.html

ET DE TROIS !OU EN EST ON.?

Le "bon vieux buis" permettra-t-il à la phytothérapie de contribuer à la lutte contre l’infection à VIH

publié le 1er janvier 1996 • par Serge LE COZ

Le SPV 30 est un extrait de buis riche en alcaloïdes préparé par Arkopharma.

À l’origine de l’intérêt pour le SPV : une personne séropositive depuis 1986, qui développa une pneumocystose pulmonaire en 1989 alors qu’elle avait 256 lymphocytes CD4. Se traitant au buis, elle était remontée à 482 CD4 en septembre 1994 sans avoir eu de nouveaux symptômes et va bien en 1995. L’étude in vitro du SPV a montré une activité antivirale contre le VIH et une stimulation des cellules immunitaires humaines. Il pourrait donc y avoir in vivo des propriétés antirétrovirales et immunomodulatrices dont la recherche fait l’objet de trois essais.

L’essai niçois de 1992

Essai mené à Nice à l’hôpital de l’Archet par le professeur Dellamonica en collaboration avec Arkopharma. Les patients avaient de 200 à 500 CD4, n’avaient jamais pris d’antirétroviraux et étaient asymptomatiques, c’est-à-dire n’avaient développé aucun des symptômes typiques du SIDA. Ils ont reçu un placebo ou 3 x 330 mg de SPV par jour. L’étude a duré 30 semaines en double aveugle, c’est-à-dire que ni le patient ni le médecin ne savaient ce que prenait la personne. Les résultats ont été présentés à la journée de l’AC5 de l’ANRS le 31 mars 1995. À 30 semaines, les CD4 du groupe SPV ont augmenté de +76 (statistiquement très significatif) alors qu’ils ont baissé de -22 dans le groupe placebo, l’écart entre les deux courbes étant également significatives. 4 patients sur 21 du groupe placebo ont évolué vers la maladie contre 2 parmi les 22 du groupe SPV. L’accroissement des CD4 dans le groupe SPV se fait significativement en fonction du temps. Les autres marqueurs, notamment les lymphocytes CD8, n’ont pas varié. Il n’y avait pas de détermination de la charge virale. Aucun effet secondaire sérieux n’est apparu dans le groupe SPV. Ces résultats sont à l’origine d’un nouvel essai français et d’un essai informel aux Etats-Unis.

L’essai français lancé en 1995

L’Essai multicentrique de phase II/III est résumé à la page 28 du Répertoire des Essais Thérapeutiques en France 1995 édité par Arcat-Sida. Quinze centres sont impliqués. Le promoteur de l’essai est Arkopharma, l’investigateur principal : le professeur Dellamonica de l’hôpital de l’Archet à Nice et le conseiller scientifique : le professeur Montagnier de l’Institut Pasteur. Le recrutement des 180 patients s’est achevé en octobre 1995. Les critères étaient les mêmes qu’en 1992 : 200 à 500 CD4, pas de traitement antirétroviral préalable et patients asymptomatiques. Il y a 3 bras : placebo, SPV 2 x 165 mg 3 fois par jour et SPV 2 x 330 mg 3 fois par jour. L’étude durera 18 mois en double aveugle. Objectif principal : évaluer l’évolution des lymphocytes CD4 sous l’effet du SPV. On suivra d’autres paramètres dont la charge virale, mesurée par la technique de PCR-RNA. Bien entendu, on surveillera l’apparition d’éventuels effets secondaires et l’évolution clinique des patients.

L’essai américain de 1995

Il s’agit d’un essai informel en ouvert. Le recrutement s’est terminé en juin. Environ 500 personnes furent retenues selon des critères particulièrement souples : de 0 à 700 CD4, symptomatiques ou non, sous traitement, antirétroviral ou pas et charge virale négative ou positive. Tout le monde prend 3 x 330 mg de SPV durant 6 mois et subit des bilans réguliers. La surveillance de la charge virale est facultative car aux Etats-Unis cet examen est aux frais du patient. Ceux qui suivent un traitement antirétroviral y ajoutent le SPV et continuent l’éventuelle prise de compléments nutritionnels. Les données préliminaires semblent positives en terme de charge virale et surtout de teneur en CD4 et en CD8, contrairement à l’essai de 92 ou les CD8 n’avaient pas bougé. Certains patients signalent des améliorations de leur état ; par exemple un retour de l’appétit ou une plus grande énergie.

Qu’attendre de ces essais ?

- Ce qui est acquis

En 1992, on a obtenu un accroissement très significatif des CD4 à 30 semaines de traitement au SPV30 chez 20 patients asymptomatiques jamais traités par des antiviraux et ayant de 200 à 500 CD4. Ces résultats, assortis de données fournies par le suivi des patients au-delà du terme de l’essai, devraient faire l’objet d’une publication dans les mois qui suivent.

-En attente

Les résultats complets de l’essai américain sont attendus pour fin 1995. Ils seront importants puisque certains patients ont moins de 200 CD4, prennent des antiviraux depuis plus d’un an et sont symptomatiques. Est-ce qu’ils répondront au SPV30 ? L’essai français ne fournira pas de résultats préliminaires avant début 1996.

Buis et SPV30 : ce n’est pas la même chose !

Le buis se montre assez facilement toxique. Le SPV 30 est une préparation purifiée de buis qui semble bien mieux tolérée. Il est hors de question d’acheter du buis, de se gaver de sa décoction et de s’exposer ainsi à des effets secondaires fâcheux. En matière de phytothérapie aussi, l’automédication peut conduire à des catastrophes. Le mot plante n’est pas synonyme d’innocuité !

CONCLUSION

On saura en 1996 si les premiers résultats se confirment et concernent aussi les patients ayant moins de 200 CD4. On verra alors s’il convient d’étendre l’accès au SPV30.

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Voila ! comme priore la fin de BELJANSKI .

PERQUISITION ET DECES DU Pr BELJANSKI

PERQUISITION ET DECES DU Pr BELJANSKI

samedi 16 avril 2005, par amessi2012

Il y avait l’armée, une centaine de gendarmes, la police judiciaire et le GIGN qui est uniquement intervenu pour l’ouverture des portes. Ils ont fouillé tout l’appartement et nous ont dit de nous préparer car ils allaient nous emmener. Après, nous avons appris qu’il y avait eu 60 perquisitions dans toute la France, chez des malades traités avec les produits Beljanski.

PERQUISITION ET DECES DU Pr BELJANSKI

Lyon, 28 avril 2000

Témoignage de Gilda :

"je travaillais avec le Docteur Beljanski. Je faisais partie du personnel de l’association. Nous étions dix-huit salariés quand le centre de recherche fonctionnait normalement. Suite à une commission rogatoire délivrée par le juge de Créteil, nous avons eu, le 9 octobre 96 à 6 heures du matin, une perquisition dans le domaine où mon compagnon et moi vivions avec nos quatre enfants. On a entendu frapper à la porte avec des hurlements qui criaient d’ouvrir la porte, sans quoi ils la fracassaient. Une vingtaine de policiers sont entrés dans la maison. Leur premier réflexe a été d’arracher les fils du téléphone, d’envahir l’appartement, de prendre les passes permettant d’ouvrir toutes les portes des laboratoires et des bâtiments administratifs. Ils lui ont demandé de les emmener auprès du professeur Beljanski, qui était aussi dans le bâtiment. A ce moment-là on s’est rendus compte qu’il y avait l’armée, une centaine de gendarmes, la police judiciaire et le GIGN, qui est uniquement intervenu pour l’ouverture des portes.

Ils ont fouillé absolument tout l’appartement et nous ont dit de nous préparer car ils allaient nous emmener. Après, nous avons appris qu’il y avait eu soixante perquisitions dans toute la France, chez des malades traités avec les produits Beljanski. Leur objectif était de trouver de l’argent et des gélules. Il a fallu se justifier d’une somme rentrée sur notre compte il y a quatre ans, et, dans la terreur, on n’arrive pas à tout reconstituer. J’ai été emmenée en garde à vue entre deux gendarmes. La gendarmerie était pleine de mes collègues et de mes employés. Je suis restée quarante-huit heures en garde à vue. J’ai dormi en cellule. Quand j’ai demandé pourquoi j’étais là, on m’a tendu une lettre anonyme, inimaginable, un vrai torchon, rempli de calomnies sur huit pages. J’étais écœurée et j’ai dit que je ne voulais pas faire de commentaires là-dessus. On m’a dit : “Vous êtes obligée, vous êtes là pour ça.” Sans aucune autre explication, il a fallu que je commente chaque paragraphe, sans savoir ce qu’on avait fait de mon compagnon et de mes amis. J’ai dû commenter ce torchon de calomnies où l’on nous traitait de “secte” et le professeur Beljanski de gourou.

Ils sont restés quand même trois jours sur le domaine et quand on est rentrés à la maison, ils étaient encore là, en train de fouiller. Ils ont emmené tous les cahiers scientifiques du professeur. Ils ont mis des papiers sous scellés ainsi que toute la partie administrative, sauf le laboratoire qui est resté ouvert. Le professeur Beljanski pouvait entrer dans le laboratoire mais, coupé de toute vie extérieure, il ne pouvait plus rien faire. A partir de là, tous les malades traités n’ont plus eu de gélules et certains sont morts. 3 800 malades étaient traités. Ils ont manifesté dans les rues de Paris pour avoir leurs gélules.

Pendant sept mois, nous avons été suivis, mis sous écoute téléphonique. Des hélicoptères prenaient des photos, etc. Il avait été dit qu’il y avait de la radioactivité. Gendarmes et pompiers ont passé tous les bâtiments au compteur Geiger... Même les poules. Un vrai délire.

Depuis cette perquisition, pendant des mois, les mardis soir, il m’était impossible de m’endormir, parce que j’avais peur qu’on fracasse notre porte. Quand on se sait intègre, quand on sait qu’on a ni tué ni volé, bien au contraire, on a quand même un sentiment d’impuissance, parce qu’ils peuvent faire de vous ce qu’ils veulent sans que personne n’y puisse rien.

Beljanski se savait malade. Il avait saisi la Cour européenne des droits de l’homme pour pouvoir s’exprimer lui-même sur ce dont on l’accusait. Suite à son décès, on pensait que la Cour européenne ne donnerait pas suite. Mais le 27 mars 2000 est tombé un courrier des avocats disant que la Cour européenne des droits de l’homme demandait au gouvernement français des explications sur tout ce qui a été fait dans le cadre de cette affaire. Pourquoi a-t-on privé cet homme de parole ? Pourquoi lui a-t-on interdit de publier ?"

Fin de ce qui me semble tres éloquent!!!!!!!!

COUPTIF